Le kiosque itinérant, 2009. Photo : Julie Landreville, Écomusée du fier monde
Le kiosque itinérant, 2009.
Photo : Julie Landreville, Écomusée du fier monde

UNE EXPOSITION ÉVOLUTIVE ET ITINÉRANTE

Habiter une ville durable comprend trois volets, correspondant à trois périodes de présentation de l’exposition :

  • Constater le présent (du 4 au 21 juin 2009);
  • Se donner des outils (du 5 novembre au 21 décembre 2009);
  • Rêver le possible (du 21 avril au 13 juin 2010).

Déployée sur une année complète, l’exposition est ainsi diffusée à trois reprises. Chacun des volets constitue une suite logique au précédent, tout en étant autonome. L’exposition est donc dite évolutive, c’est-à-dire que chaque présentation reprend des éléments des volets antérieurs et est enrichie de nouveaux contenus. Parallèlement aux trois phases de diffusion, l’itinérance d’une partie de l’exposition est réalisée pour récolter les idées, les engagements et les témoignages du public dans le but d’alimenter les autres volets de l’exposition.

À la suite de la présentation montréalaise, l’exposition se poursuit avec Habiter des villes durables! Continuant de s’appuyer sur la consultation et la participation d’acteurs locaux, elle rend compte des enjeux et des initiatives de développement durable dans quatre villes du Québec. Le projet vise à soutenir l’engagement des citoyens et des citoyennes dans l’atteinte d’une ville durable!

 

HABITER UNE VILLE DURABLE

Une citoyenne s’exprime dans le volet Rêver le possible, 2009. Photo : Écomusée du fier monde
Une citoyenne s’exprime dans le volet Rêver le possible, 2009.
Photo : Écomusée du fier monde

Habiter une ville durable, c’est pouvoir évoluer dans un environnement où les choix individuels et collectifs sont orientés vers l’équité, vers le maintien des processus écologiques essentiels et des systèmes entretenant la vie, et vers la préservation de la diversité génétique. C’est également favoriser l’utilisation pérenne des espèces et des écosystèmes. La ville durable est un lieu de solidarité et de respect mutuel, qui accorde sa plus grande priorité aux besoins essentiels des plus démunis. Elle stimule l’épanouissement d’individus, de regroupements et d’organisations responsables aux plans social et environnemental. Elle tient compte des limitations que l’état de nos techniques et de notre organisation sociale imposent sur la capacité de support des écosystèmes.

La ville durable ainsi que celles et ceux qui l’habitent inscrivent leurs décisions, leurs efforts et leurs activités dans le cadre d’un grand projet démocratique de viabilité, d’harmonie et d’évolution sociale sans cesse renouvelé. Nos façons de nous loger, de nous déplacer et de consommer influencent profondément la viabilité urbaine.

 

SE LOGER

L’itinérance est aussi une conséquence du problème d’accès au logement. <b><i>La cabane à Simon,</i> 31 décembre 2006.</b> Photo-documentaire : Laurent Boursier, photodoc.unblog.fr
L’itinérance est aussi une conséquence du problème d’accès au logement.
La cabane à Simon, 31 décembre 2006.
Photo-documentaire : Laurent Boursier, photodoc.unblog.fr

Se loger dans une ville durable, c’est pouvoir disposer d’un lieu d’habitation salubre et abordable. C’est aussi pouvoir jouir de ce lieu d’habitation sans crainte d’éviction abusive.   La ville durable se préoccupe du sort des personnes qui sont sans domicile fixe. Elle offre également à ses citoyennes et à ses citoyens des logements sociaux en quantité suffisante. La proportion du revenu consacrée au logement ne doit pas mettre en péril la satisfaction des autres besoins fondamentaux.

 

Carte postale Autriche_rectoCarte postale Autriche_verso

 

SE DÉPLACER

Lia, 22 mois, 22 livres Véhicule utilitaire sport, 2 tonnes Parmi les facteurs de risque ayant une influence sur les traumas de la route, nous comptons la vitesse, la grosseur et le poids des véhicules. <b><i>La démesure,</i> 2009.</b> Photo : Luc Rabouin
Lia, 22 mois, 22 livres
Véhicule utilitaire sport, 2 tonnes
Parmi les facteurs de risque ayant une influence sur les traumas de la route, nous comptons la vitesse, la grosseur et le poids des véhicules.
La démesure, 2009.
Photo : Luc Rabouin

Se déplacer dans une ville durable, c’est se l’approprier en parcourant librement l’espace public. C’est pouvoir compter sur des aménagements qui favorisent l’accessibilité et le transport actif. Le choix du mode de transport influence aussi bien le niveau d’activité des citoyennes et des citoyens que leur santé et la qualité de leur environnement. Se déplacer dans l’espace public d’une ville perméable où les quartiers sont connectés les uns aux autres peut être une expérience agréable, sécuritaire et saine.

 

Carte postale Pays-Bas-Danemark_rectoCarte postale Pays-Bas-Danemark_verso 

 

CONSOMMER

Obsolescence programmée : façon de développer, de fabriquer et de commercialiser des produits dans le but de diminuer leur durée de vie et d’accélérer l’achat de nouveaux produits. <b>Cellulaires et lecteur MP3, achats en 2009-2010; désuets en 2011.</b>
Obsolescence programmée : façon de développer, de fabriquer et de commercialiser des produits dans le but de diminuer leur durée de vie et d’accélérer l’achat de nouveaux produits.
Cellulaires et lecteur MP3, achats en 2009-2010; désuets en 2011.

Consommer dans une ville durable, c’est d’abord éviter la surconsommation. C’est aussi prendre conscience de la provenance des aliments que nous choisissons et de l’impact de leur production et de leur transport. Les objets que nous utilisons possèdent un cycle de vie, qui débute par l’extraction d’éléments naturels et qui se termine sous la forme de déchets. La façon de consommer influence à la fois la santé, la qualité de l’environnement, l’état des finances personnelles et les relations sociales.

 

L’industrie agroalimentaire introduit des agents de conservation et d’autres additifs artificiels aux aliments transformés afin de rehausser les saveurs, d’ajouter des couleurs, de prolonger les dates d’expiration et de réduire les coûts de production. Bien que ces additifs soient considérés inoffensifs, plusieurs études scientifiques remettent en question les effets à long terme de certaines de ces substances telles que les nitrates, le glutamate monosodique et l’aspartame. En préparant des recettes maison en plusieurs parts, nous réduisons notre consommation d’additifs alimentaires ainsi que les coûts par portion.<br /><strong>Ingrédients d’une crème de poulet en conserve de marque populaire et ceux d’une crème de poulet maison, 2009.</strong>
L’industrie agroalimentaire introduit des agents de conservation et d’autres additifs artificiels aux aliments transformés afin de rehausser les saveurs, d’ajouter des couleurs, de prolonger les dates d’expiration et de réduire les coûts de production. Bien que ces additifs soient considérés inoffensifs, plusieurs études scientifiques remettent en question les effets à long terme de certaines de ces substances telles que les nitrates, le glutamate monosodique et l’aspartame. En préparant des recettes maison en plusieurs parts, nous réduisons notre consommation d’additifs alimentaires ainsi que les coûts par portion.
Ingrédients d’une crème de poulet en conserve de marque populaire et ceux d’une crème de poulet maison, 2009.
Chaque étape du cycle de vie d’un produit consomme de l’énergie et des ressources, en plus de générer des répercussions sociales, économiques et environnementales. L’analyse du cycle de vie d’un produit permet d’en mesurer les impacts environnementaux tout au long de son parcours. <b>Figure montrant le cycle de vie d’un produit, 2005.</b> Centre interuniversitaire de recherche sur le cycle de vie des produits, procédés et services (CIRAIG)
Chaque étape du cycle de vie d’un produit consomme de l’énergie et des ressources, en plus de générer des répercussions sociales, économiques et environnementales. L’analyse du cycle de vie d’un produit permet d’en mesurer les impacts environnementaux tout au long de son parcours.
Figure montrant le cycle de vie d’un produit, 2005.
Centre interuniversitaire de recherche sur le cycle de vie des produits, procédés et services (CIRAIG)

 

 L’EMPREINTE ÉCOLOGIQUE

<strong>Illustration représentant quelques valeurs d’empreinte écologique, exprimée en hectares par personne, 2009.</strong>
Illustration représentant quelques valeurs d’empreinte écologique, exprimée en hectares par personne, 2009.

 

 

UNE EXPOSITION DE L’ÉCOMUSÉE DU FIER MONDE ET DU CENTRE D’ÉCOLOGIE URBAINE DE MONTRÉAL DANS LE CADRE DES RENDEZ-VOUS SUR LE DÉVELOPPEMENT DURABLE JEANNE-MANCE

Coordination – Marie-Josée Lemaire-Caplette

Direction de la recherche et commissaire – Normand Brunet

Élaboration du contenu et recherche – Saleema Hutchinson

Recherche – Alexandra Coelho

Conception graphique et design – Geneviève Dussault

Comité directeur