William Christopher Macdonald fonde son entreprise de tabac en 1858. D’abord située à l’ouest de la ville sur la rue Water, Macdonald déménage son usine sur la rue Ontario en 1876. Le bâtiment est partiellement détruit par un incendie en 1895. Il est reconstruit rapidement et les 1 500 ouvriers et ouvrières reprennent le travail. L’usine connaît une expansion importante au 20e siècle et produit, encore aujourd’hui, des cigarettes.
William C. Macdonald profite de certains avantages fiscaux pour s’établir aux limites de la ville, tout près du village d’Hochelaga. Sa nouvelle usine comporte une tour dotée d’une horloge sur ses quatre côtés. Le temps devient un aspect important dans le mode de production industriel.

Le tabac reçu à l’usine doit subir certaines manipulations avant d’être transformé en cigarettes. Avant la mécanisation, différents outils manuels sont utilisés.
Macdonald Tobacco est reconnu d’abord pour son tabac à chiquer et son tabac à fumer. Ce n’est qu’en 1922 que la compagnie débute la fabrication de cigarettes.

Les feuilles de tabac sont séchées avant d’être transformées. Il est possible d’en mesurer le taux d’humidité en insérant les feuilles dans un appareil muni de petits capteurs qui pénètrent le tabac.

British Consols est longtemps l’une des marques les plus populaires de l’entreprise.
L’entreprise propose un mélange écossais à sa clientèle, pour rendre hommage aux origines du fondateur William C. Macdonald.
Export est une marque encore commercialisée aujourd’hui, par l’entreprise JTI-Macdonald.

Macdonald Tobacco connaît une vie syndicale importante. L’Union internationale des ouvriers du tabac, Local 235, représente les employés de l’usine dès 1942.

Écomusée du fier monde.
Les femmes sont nombreuses à travailler à la Macdonald Tobacco.

Écomusée du fier monde.
Les loisirs organisés occupent une place importante dans la vie de l’usine. Des équipes de hockey ou de balle molle, portant les couleurs des marques vedettes de la compagnie, s’affrontent amicalement.